Des fourmis dans les jambes : place aux sports !

Les prouesses de nos sportives et sportifs, les belles valeurs portées par les équipes et l’engouement suscité par les JO cette année en France se traduisent par une hausse massive des inscriptions aux activités sportives.

Face à ce contexte, les collectivités s’arrachent les cheveux pour gérer et entretenir des équipements toujours plus sollicités, afin de répondre à des besoins, des pratiques et des normes en constante évolution. Pour y faire face, le maître mot est la rationalité, avec par exemple des communes qui se partagent leurs agendas et infrastructures pour optimiser leurs offres et réduire les coûts.

D’autres, on vous le dit dans le creux de l’oreille, sont à l’affût d’équipements démontables pouvant être récupérés dans de bonnes conditions à l’issue des JO. Nombreuses sont celles qui lancent des projets d’équipements, en particulier de salles de sport à usages multiples.

D’autres encore privilégient les équipements de proximité et de petites surfaces en aménageant des terrains de basket et autres.

D’autres enfin regardent d’un autre œil leurs friches industrielles afin de donner à ces espaces une fonction transitoire liée au sport, parfois sur certaines périodes de l’année, le temps de mettre en œuvre des projets plus structurés.

Toutes ces idées nécessitent une véritable implication des associations, clubs, riverains, scolaires, seniors, entreprises, professionnels de la santé, etc. Toutes et tous sont les garants, aux côtés des élu.e.s, de la pertinence des choix en vue du bon usage des équipements et de leur pérennité.

Enfin, plus ces projets sont issus d’une participation élargie dans leurs définitions, adhésions et engagements, plus forts sont les arguments à porter sur les dossiers de demandes de subventions, croyez-nous !